À l'hôtel Saint-Pol l'épouse de Charles VI, Isabeau de Bavière, rêve de devenir l'unique régente du royaume de France et de Bourgogne. Pour cela, Charles VI, le roi Philippe de Bourgogne et Marguerite de Hainaut doivent mourir.
Une soirée d'été, Isabeau reçoit Jean Sans Peur, fils de Philippe de Bourgogne et époux de Marguerite de Hainaut. Rongé par l'ambition, Jean Sans Peur jure fidélité à Isabeau et planifie à ses côtés les meurtres à venir. Mais une domestique nommé Laurence, a vu toute la scène. Avertie, Isabeau débarque comme une furie chez Laurence. Terrorisée, celle-ci avoue tout : elle est la mère de l'enfant caché de Jean sans Peur — l'enfant héritier du trône...
Isabeau rêve désormais d'assassiner la jeune domestique et sa progéniture. Mais c'est sans compter sur le courage du chevalier Hardy de Passavant, le frère de Laurence. Personne ne touchera à sa sœur. Personne ne mettra à mal le royaume tant que sa lame sera aiguisée et sa rapière aussi précise que dévastatrice.
Si l'action est à son comble dans ce roman de cape et d'épée finement mené, Michel Zévaco met en avant des personnages historiques du XIVe siècle, et mêle à la fiction de véritables complots. La suite dans « Jean Sans Peur ».
Michel Zévaco (1860-1918) est un écrivain et journaliste né en Corse, connu pour ses romans feuilletons de cape et d'épée. Attiré par la littérature, il devient secrétaire de rédaction dans un journal révolutionnaire dirigé par Jules Roques. Il se fait rapidement connaître comme étant anarchiste. Suite à ses propos considérés par l’État comme virulents, il est condamné à la prison plusieurs fois dans sa carrière journalistique. En 1900 il devient écrivain à part entière. Il débute avec le roman-feuilleton « Borgia ! » publié dans le journal de Jean Jaurès, puis devient feuilletoniste attitré de « Le Matin » aux côtés de « Gaston Leroux », dans lequel il publie ses romans les plus populaires dont « Le Capitan » et la série des « Pardaillan ».