André Hartmann, déporté à Sachsenhausen de mai 1943, a livré tardivement ses mémoires.
"Pour que la mémoire se transmette", il nous a livré un manuscrit et quelques témoignanges avec une consigne ferme :
"Ce que j'écris, l'est d'un trait, au fur et à meure de souvenirs et de mémoire. Donc nulle refonte ni correction ; C'est écrit comme je l'ai vécu (ou survécu !) "
Mais le poison instillé au sein de cet enfer a continué à agir au plus profond de son être, à le torturer durant toute sa vie. Aussi, ce travail de mémoire devait être complété par le témoignage des séquelles moins visibles : l'impact sur un être humain cabossé, sur sa vie au quotidien, ses phobies, sa relation aux autres, jusqu'à ses proches.