Une jeune femme est retrouvée calcinée dans le coffre d'une voiture. Elle était appéciée de tous, sauf de ses rivales...
Funeste découverte que celle d’un corps calciné dans le coffre d’une voiture non loin de la gare de Quimper. La victime, Théa Le Rouz, une jeune femme de l’Île-Tudy, servait les clients dans le bar de son père. Elle était apparemment aimée de tous les habitants et ne semblait pas avoir d’ennemis. Pourtant au cours de l’enquête, le vernis s’écaille et Paul Capitaine découvre que la lumineuse sirène créait bien des jalousies par sa beauté incomparable et qu’elle aimait posséder un ascendant moral sur ses rivales du bourg. Mais tue-t-on une jeune femme avec autant de sauvagerie pour de tels motifs ?
Plongez dans le 19e tome des enquêtes du capitaine Paul Capitaine et découvrez qui a mené Théa Le Rouz à la mort... et pourquoi !
EXTRAIT
"Quand elle découvrit, dans le coffre d’un véhicule calciné, encore fumant et dégoulinant de l’eau des lances des pompiers, le corps brûlé et méconnaissable, recroquevillé dans un pneu, d’un individu identifié de sexe féminin, la substitute Laure Barbotan ne put se retenir de m’abandonner pour aller vomir son plus récent café derrière l’une des piles du pont qui enjambe les voies ferrées puis l’Odet. Cela me rappela l’une de mes premières enquêtes bretonnes, qui allait ensuite nous mener vers Douarnenez : Dominique Vasseur, magistrate de permanence que je découvrais à peine, avait eu la même réaction à la vision d’un corps dans le coffre d’une voiture. Pourtant rompu aux scènes les plus bestiales, j’avais moimême du mal à soutenir l’horreur du sinistre spectacle.
Il était 4 heures du matin, en ce samedi de permanence, lorsque Quentin, mon futur gendre, pompier à Quimper, m’avait appelé au commissariat, pour me signaler la découverte d’une voiture incendiée sur un parking, au niveau du rond-point de l’Eau Blanche. Une carcasse calcinée avec, dans le coffre au hayon ouvert, un corps, tout aussi calciné et noirci de caoutchouc. J’avais appelé le parquet et la jeune Laure, également de permanence, s’était résolue à passer me chercher au commissariat après un long soupir de désespérance."
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
"Avec le Finistère pour seul décor, Bernard Larhant opère comme un enquêteur pour bâtir ses histoires." - Carole Collinet-Appéré, France3
"Bernard Larhant nous permet de rentrer totalement dans la peau du Capitaine de police : Paul Capitaine. Contrairement à d'autres polars, dans ce livre, il nous dévoile aussi la vie que ce personnage possède en dehors de son métier." - LudovicKerzic, Babelio
A PROPOS DE L'AUTEUR
Bernard Larhant est né à Quimper en 1955. Il exerce la profession particulière de créateur de jeux de lettres. Après un premier roman intimiste, il se lance dans l’écriture de polars avec les enquêtes bretonnes d’un policier au parcours atypique, le capitaine Paul Capitaine, accompagné de sa fille Sarah également policière.