Le bel Octave Mouret a quittĂ© la province pour Paris. Il loue une chambre dans un immeuble de six Ă©tages de la rue de Choiseul, trouve un emploi dans le magasin Au Bonheur des Dames, et rĂȘve d'avoir une maĂźtresse. DĂ©cidĂ© Ă sĂ©duire une femme par Ă©tage, Octave dĂ©couvre que chaque famille a ses secretsâŠ
Dans ce dixiÚme volume des « Rougon-Macquart », Zola fait la caricatures des bourgeois. DerriÚre les bonnes morales et les grandes façades mijotent des tambouilles aux vices et à l'hypocrisie débordants.
Ămile Zola (1840-1902) est un Ă©crivain considĂ©rĂ© comme le plus lu et traduit du monde. Fils dâun ingĂ©nieur, il passe sa jeunesse Ă Aix-en-Provence. Son pĂšre meurt alors que Zola nâa que sept ans. Sa mĂšre est en difficultĂ© financiĂšre, et Zola est privĂ© dâĂ©tudes. Il Ă©choue deux fois le bac de français, et cherche du travail pour pallier au problĂšme dâargent. Il obtient un poste de commis chez Hachette aprĂšs une sĂ©rie de mĂ©tiers dĂ©plaisants. Zola grimpe les Ă©chelons et devient en 1860 responsable de la publicitĂ© au sein dâHachette. GrĂące Ă cette situation, il se noue dâamitiĂ© avec des Ă©crivains contemporains (Flaubert, Alphonse Daudet, Huysmans, MaupassantâŠ) En 1867, il publie «ThĂ©rĂšse Raquin», un roman naturaliste qui fait scandale dans la presse. Cependant, il continue sur sa lancĂ©e et publie une grande quantitĂ© de romans naturalistes, avec entre autres les «Rougon-Macquart». Il sâimpose ainsi en maĂźtre du naturalisme littĂ©raire. Ă compter de la publication de «l'Assommoir», ses publications prennent de lâampleur au sein du monde littĂ©raire. Alors quâil sâachĂšte une villa Ă MĂ©dan, il publie avec Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry CĂ©ard, LĂ©on Hennique et Paul Alexis «Les SoirĂ©es de MĂ©dan». Zola est aussi connu pour avoir lutter contre lâantisĂ©mitisme: Le 13 janvier 1898, il publie une lettre ouverte dans le journal l'Aurore de Georges Clemenceau, intitulĂ©e «J'accuseâŠ!»