Écrite par le spécialiste français de l’histoire des États-Unis, cette biographie de Kennedy nous aide à mieux percer les mystères qui entourent, encore aujourd'hui, cette personnalité complexe. Le 22 novembre 1963, John F. Kennedy était assassiné à Dallas. Si les années ont passé depuis ce drame, le 35e président des États-Unis ne cesse pourtant d’être présent dans la mémoire collective mondiale. C’est que, sur l’homme, sa politique, sa vie intime, sa tragique disparition, l’ombre du mystère continue de planer. Mystérieux, cet assassinat dont on ne finit pas de résoudre l’énigme. Surprenante, cette carrière politique dont la réussite repose sur le charme et l’intelligence, sur le goût de la publicité et le souci de l’image, sur d’énormes dépenses, sur un “libéralisme” prudent et tâtonnant. Complexe, cette personnalité qui résiste aux analyses simplistes. Aux États-Unis, comme à l’étranger, reste la fascination pour un président qui n’a exercé ses fonctions que pendant mille jours, pour une famille qui a formé un clan, connu bien des vicissitudes et des drames, suscité l’inlassable curiosité des médias et de l’opinion publique. Kennedy aurait-il inventé le leadership moderne ? Sert-il de modèle à celles et à ceux qui aspirent au pouvoir suprême ? A-t-il bouleversé la société et la politique étrangère de son pays ? Autant de questions qu’il est légitime de poser. Mais les réponses doivent être précises, nuancées, solidement étayées. André Kaspi tente d’établir des conclusions solides, tout en reconnaissant que l’histoire se heurte parfois au mythe et qu’en fin de compte le mythe fait partie de l’histoire.