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L’oeuvre de John Carpenter : Les masques du maître de l’horreur

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L'histoire et l'analyse de John Carpenter, ou la clef pour comprendre son univers devenu aujourd'hui culte.

Longtemps sous-considéré, John Carpenter a peu à peu acquis un statut de cinéaste culte, au point de recevoir le Carrosse d’or en 2019, récompense spéciale décernée au festival de Cannes. Spécialiste du cinéma d’horreur, il a réalisé des films références, tels Halloween et The Thing. L’œuvre de John Carpenter. Les masques du Maître de l’Horreur est l’ouvrage ultime sur le cinéaste ; une plongée unique dans tout ce qui a défini sa carrière, de ses influences à sa carrière musicale, en passant par les nombreuses déconvenues qu’il a connues à Hollywood. Le livre, exhaustif, est une analyse minutieuse de son art, de ses choix formels et thématiques, et des multiples facettes qui composent ce réalisateur de génie.

L'auteur nous guide dans sa quête à travers le temps et la pellicule pour tenter de cerner et d'identifier le style de John Carpenter, géant de l'histoire du cinéma et de la culture américaine.

EXTRAIT

Chaque plan d’un film n’a pas forcément vocation à être riche de significations, c’est même souvent un piège dont il est délicat de s’extirper : si chaque plan est exceptionnellement stylisé ou signifiant, alors plus rien ne l’est. Dans la structure d’un film narratif, il y a en réalité de nombreux moments de transition, de scènes explicatives. Il s’agit de passages obligés lorsque l’on est, comme Carpenter, un cinéaste assez classique dans son approche de la narration et de la mise en scène. Dans des commentaires audio, dans des interviews - en somme, à de nombreuses occasions -, le réalisateur a exprimé son manque d’intérêt pour les scènes d’exposition. C’est un exercice qui l’ennuie et pour lequel il peine parfois à se motiver ; des motifs se répètent alors dans ce genre de scènes. C’est ainsi que la filmographie de John Carpenter est jalonnée de nombreux travellings arrière montrant deux personnages qui discutent - des mouvements de caméra réalisés au Panaglide pour conserver une liberté de déplacement et pour s’adapter aux contraintes des lieux de tournage.

CE QU'EN DIT LA CRITIQUE

"C’est donc avec plaisir qu’on se replonge dans l’oeuvre du cinéaste, qui est abordée ici par divers grands aspects : l’horreur, la musique, la composition de l’image, ou encore la caractérisation des personnages. On ressort de cette lecture de près de 350 pages avec le sentiment d’avoir mieux compris l’oeuvre de John Carpenter. Au-delà des films à proprement parler, l’ouvrage est très agréable à lire car il se permet de prendre le temps d’expliquer tout un tas de notions techniques propres au cinéma. Le livre s’avère accessible à tout type de lecteur." Nicolas Santaliestra sur Cineserie

À PROPOS DE L'AUTEUR

Persuadé que seules les choses futiles méritent d’être prises au sérieux, Stéphane Bouley se passionne très jeune pour le rock n’roll, le cinéma et le jeu vidéo. Pour quelqu’un né l’année de la sortie de The Thing, de Q*Bert et de The Number of the Beast, il ne pouvait en être autrement. Son père, concerné mais soixante-huitard, tente vainement de le pousser à faire quelque chose de sa vie. Des études, il en a fait beaucoup mais terminé peu, comme cette licence de cinéma qu’il abandonne pour intégrer en 2008 la rédaction de Gamekult en tant que journaliste reporter d’images. Photos, émissions, articles, reportages vidéo, tous les moyens d’expression sont alors bons pour partager sa passion et son exigence.