Un mini-roman plein de mystère et d'aventures !
Alors qu’il explore un nouveau territoire, Tarak rencontre Loula, une jeune fille blessée, affamée et surtout terrorisée. Elle explique à Tarak qu’elle a fui la faille dans laquelle est maintenu son peuple, dominé par les guerriers des plateaux. Après l’avoir écoutée attentivement, Tarak entame une danse étrange. Quelque temps plus tard, il décide d’agir pour libérer le peuple de Loula, celui qu’elle appelle « le peuple des Brouillards » .
Plus on lit, mieux on lit. Récits Express, c'est plus de 30 histoires variées et des thèmes passionnants pour faire découvrir le plaisir de la lecture aux jeunes lecteurs de 10-13 ans.
EXTRAIT :En ces temps reculés, la nature se montrait particulièrement hostile envers les hommes. Tarak le savait bien… et il courait !Tout n’était que pièges redoutables, écueils invisibles, obstacles sournois, barrières infranchissables ou précipices meurtriers… Les buissons masquaient le plus souvent toutes ces embûches mortelles. Les arbres prenaient des postures bizarres, enchevêtrant leurs branches dans une frondaison compacte au désordre inquiétant. Les rochers gigantesques, dressés comme des falaises abruptes, décourageaient les plus téméraires. Mais les rivières et les fleuves restaient les frontières qui posaient le plus de problèmes à tous les êtres vivants. Selon le courant, la profondeur du lit et la distance entre les deux rives, l’obstacle devenait très dangereux, voire infranchissable. Il fallait alors marcher longtemps en aval ou en amont pour trouver un passage ; passage favorisé par quelques rochers… ou par un tronc d’arbre déraciné faisant office de pont.De temps à autre, après un grondement inquiétant, le ciel se mêlait au désordre ambiant. Il s’ouvrait dans un craquement sinistre, libérant sa colère dans une langue de feu dévastatrice que toute l’eau des nuages ne pouvait éteindre. Des incendies monstrueusement voraces se propageaient alors laissant les hommes impuissants devant ces phénomènes catastrophiques.Tarak y avait perdu tous les siens. Il courait pour sentir le vent sur son visage et l’herbe mouillée par la rosée sous ses pieds. Il courait pour oublier ce monde trop souvent hostile.Il courait…