Angleterre, 1142 Quand son fiancé est tué par un chevalier félon, Lyonesse jure de le venger. Et, de fait, elle réussit l’impossible : enlever son ennemi, Rhys de Faucon, et le séquestrer en son château. Mais, très vite, elle comprend son erreur : l’attirance que lui inspire le prisonnier est si forte que, malgré ses scrupules, elle sent faiblir sa rancune. De cette faiblesse, qui est trahison, elle a honte aussitôt. Comment peut-elle s’autoriser pareilles errances ? Comment ose-t-elle rêver d’être possédée par l’homme même qui a brisé sa vie ? Pourtant, il serait vain de nier l’évidence : le trouble violent qu’elle ressent en sa présence n'est pas haine, mais désir, désir essentiel. Jamais de toute sa vie elle n’a éprouvé une émotion semblable : peur et tentation étroitement confondues. Et elle sait qu’il suffira d’un mot, d’un geste de son tourmenteur, pour qu’elle s’abandonne à cette passion coupable qui, elle le pressent déjà, la mènera à sa chute...