À la découverte des traditions et de la culture de la Malaisie.
Puissance économique d’Asie du Sud-Est, parmi les premières à se développer depuis son indépendance de l’Empire britannique en 1957 et la formation, en 1965, d’une nation telle qu’on la connaît aujourd’hui, avec la péninsule malaise d’un côté et le nord de l’île de Bornéo de l’autre, la Malaisie fait désormais entendre sa voix sur la scène internationale.
Dynamique et multiculturelle, elle est le fruit de plusieurs vagues historiques de migrations (malaise d’abord, puis chinoise et indienne) et de la superposition de plusieurs couches religieuses (animisme, puis hindouisme, et enfin islam). Aujourd’hui, les trois principales communautés ethniques de Malaisie sont les Malais, les Chinois et les Indiens, sans oublier la mosaïque d’ethnies indigènes réparties sur la péninsule et l’île de Bornéo.
Symbole de la puissance économique de la Malaisie, de son indépendance financière grâce aux revenus du pétrole, et de son attachement à l’islam, les tours jumelles Petronas dominent Kuala Lumpur et ont inscrit une fois pour toutes la Malaisie sur la carte du monde.
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À PROPOS DES ÉDITIONS
Créées en 1999, les éditions Magellan & Cie souhaitent donner la parole aux écrivains-voyageurs de toutes les époques.
Marco Polo, Christophe Colomb, Pierre Loti ou Gérard de Nerval, explorateurs pour les uns, auteurs romantiques pour les autres, dévoilent des terres lointaines et moins lointaines. Des confins de l’Amérique latine à la Chine en passant par la Turquie, les quatre coins du monde connu sont explorés.
À ces voix des siècles passés s’associent des auteurs contemporains, maliens, libanais ou corses, et les coups de crayon de carnettistes résolument modernes et audacieux qui expriment et interrogent l’altérité.
EXTRAIT
Mes plus anciens souvenirs de mon père sont baignés de la boue rouge de cette vallée. Si je ferme les yeux, je le vois, la peau couverte de poussière écarlate, se déplaçant agilement dans la cour de séchage entre des couches d’argile moulée. Derrière lui, le four crache une fumée épaisse, et l’odeur du bois de palétuvier qui brûle flotte dans la cour et entre dans la maison où j’attends, assis, en le regardant. C’est la saison sèche – toujours la saison sèche – car le four ouvert ne peut pas fonctionner correctement pendant la mousson. L’air de la vallée étroite est chargé d’une poussière fine, qui recouvre d’une sorte de voile les collines crayeuses au loin. La lumière est tamisée, vaporeuse, le paysage teinté de rouge. Et au milieu de ce paysage, il y a mon père, seul dans la chaleur de l’après-midi.