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La Quinzième arche : Roman historique

e-kirja


Un roman historique où le présent se mêle à la période de la Seconde Guerre mondiale.

Mai 1940 : Samuel Goldfarb, sa femme Martina et son fils David fuient l’avancée allemande sur les routes de l’exode. Ils trouvent refuge au Monastère, dans les faubourgs de Rodez, au sein d’une famille aveyronnaise.

Hiver 1943 : Samuel contribue à la parution de Combat, journal de la Résistance, dans une imprimerie clandestine ruthénoise de la rue de l’Embergue.

Printemps 1944 : Martina, artiste peintre, réalise un tableau bucolique du Mas Capel, petit hameau aveyronnais du plateau du Lévézou, appelé à servir de point de ralliement à un groupe de maquisards locaux.

La paix revenue, les Goldfarb reprennent une existence banale à Paris jusqu’à la survenue d’un événement imprévisible qui va bouleverser la donne.

Qui est vraiment Samuel Goldfarb ? Que s’est-il réellement passé sur les routes de l’exode en mai 1940 ? Est-il cet étranger démasqué par une de ses conquêtes de jeunesse ?

Martina Goldfarb, femme libre, n’est-elle qu’une artiste peintre de talent ? Sa volonté inébranlable de protéger sa famille peut-elle la conduire jusqu’au meurtre sur le pont gallo-romain des quinze arches, vestige émergé du lac aveyronnais de Pareloup ?

David Goldfarb, confronté à des révélations familiales qui dépassent son entendement, est amené à se poser une question existentielle : suis-je le fils de mon père ?

En filigrane, ce roman aborde le thème du mythe, du faux-semblant. Ce que nous savons du monde qui nous entoure est-il la réalité ? Ou n’est-ce qu’un artefact qui nous aveugle et masque la vérité ?

Découvrez sans plus attendre ce roman historique dans lequel chacun cherche à connaître la vérité sur soi et sur ceux qui l'entourent.

EXTRAIT

Il faisait beau en ce début mai, la nature explosait, le muguet sauvage tapissait les sous-bois, les passereaux s’égosillaient, la douceur incitait à l’indolence, à l’insouciance et à la sérénité. Les rigueurs de l’hiver n’étaient plus qu’un mauvais souvenir. Les soldats de la ligne Maginot se requinquaient après des jours passés à grelotter tout au long du chapelet défensif qui s’étirait le long de la frontière allemande, belge et luxembourgeoise. Depuis plus de huit mois, la routine militaire prévalait, la guerre de positions s’installait.

La rupture fut brutale.

J’écoutais Radio Luxembourg, ma station préférée, ce soir du vendredi 10 mai quand le speaker a annoncé l’offensive de l’armée allemande en Belgique, à l’aube. Le front avait cédé sur le canal Albert, au nord-est de Liège. Répondant à l’appel du roi Léopold III, les armées française et anglaise s’étaient portées à l’attaque pour affronter l’ennemi sur le territoire belge.

Le week-end serait radieux, le temps était encore à l’insouciance pour nous, les civils. Je me souviens avoir dit à mon épouse : « Cette fois, c’est pour de bon, ça ne va pas traîner. Bientôt, ce monsieur Hitler sera mis à la raison ». Elle s’est tue, mais j’ai lu l’inquiétude dans ses yeux.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Daniel Braud, est établi dans la métropole nantaise, il est l’auteur de plusieurs polars, de romans et recueils historico-régionaux qui font aussi la part belle à sa région. Après Le cri de la Madone et Matricule 50820, voici son troisème roman aux éditions Ex Aequo. L'auteur est membre du collectif des Romanciers Nantais et contributeur aux recueils de nouvelles proposés par le groupe.