Quel croyant, quel homme libre pourrait admettre que la « grandeur de Dieu » est d'accomplir, de susciter ou d’encourager un acte de barbarie, d'accueillir au paradis des justes les meurtriers d’innocents et de déclencher l’enthousiasme par l’annonce de la mort d’autrui fut-il criminel et dépravé ? C’est pourtant cette grandeur que scandèrent les intégristes islamistes, usurpant l’invocation « Allah Akbar » qui devint en ce jour d’effroi où le monde se faisait l’écho d’une folie sourde, la signature de l’acte innommable des fous de Dieu. Le 11 septembre 2001 fut une offense pour tous les croyants. À qui en revient la faute ? Nous devons au droit et à la justice de ne pas condamner sans savoir, ni de juger sans certitude.