« Portant mon regard sur le fauteuil placĂ© en face de moi, je fus aussi surpris que ravi dây voir Pan. CâĂ©tait le Pan que jâavais connu jadis (voir Un retour Ă lâunitĂ© et autres prĂ©cĂ©dents livres, Ăd.âAriane). Son Ă©nergie mâavait dĂ©jĂ accompagnĂ©, mais pas ainsi. Son corps dorĂ©, grand et svelte, Ă©tait habillĂ© simplement. Il Ă©tait assis devant moi et je voyais ses longs pieds nus (des sabots plus prĂ©cisĂ©ment), son large crĂąne chauve au front bombĂ© et ses petites cornes spiralĂ©es sur ses sourcils coiffant dâĂ©normes yeux dorĂ©s. Des yeux qui transpercent. Des yeux tachetĂ©s de lumiĂšre, comme si lâunivers regardait furtivement Ă travers eux. Des yeux qui me dĂ©fiaient tandis que jâobservais ses oreilles pointues, son menton effilĂ©, sa beautĂ© renversante, sa grande aura, son intelligence stupĂ©fiante. Oui, câĂ©tait bien le Pan que je connaissais et que jâaimais. »
Ce livre a Ă©tĂ© Ă©crit Ă un moment crucial de ma vie. Le grand Esprit de la nature Pan mâa initiĂ© non seulement Ă des vĂ©ritĂ©s sur la nature elle-mĂȘme, mais aussi au mouvement de la vie vu avec les yeux de lâAmour. Et ce nâĂ©tait pas une leçon facile! Voici le rĂ©cit de mes voyages en compagnie de Pan.
â Michael J. Roads