Sophie et Bertrand avaient tout pour ĂȘtre heureux ; ils s'aimaient, ils aimaient faire l'amour ensemble, ils aimaient autant l'un que l'autre faire des " trucs " assez pervers. Un soir oĂč ils revenaient de voir des amis trĂšs " libĂ©rĂ©s ", Bertrand demanda Ă sa femme : " Et toi, tu en penses quoi ? Ăa t'a jamais tentĂ©e de faire l'amour Ă plusieurs ?
â Bof, rĂ©pondit Sophie. Et toi, tu l'as dĂ©jĂ fait ?
â Non, mais c'est un fantasme qu'on a tous plus ou moins.. ".
Elle fit une moue incrédule en l'observant dans le miroir de la salle de bains. Soudain, elle éclata de rire et se tourna vers lui en désignant la bosse qui déformait son slip.
â En tout cas, chez toi, c'est un fantasme qui grossit !
Un fantasme, eh oui, ce n'Ă©tait encore qu'un fantasme... s'ils avaient pu deviner, ce soir-lĂ , ce qui les attendait, nos tourtereaux...