Cyrano de Bergerac, pièce écrite par Edmond Rostand en 1897, a renouvelé le théâtre d'alors. Certains ont voulu y voir le romantisme de "cape et d'épée", le panache, le courage qui stimulent un "renouveau moral", d'autres y ont vu la réconciliation des vertus du courage et de l'abnégation, sources "d'une force morale" qui prône la responsabilité de l'homme et de son destin...
Mais par-delà tous ces débats, la clef du succès de Cyrano, comme celle d'ailleurs de toutes les "bonnes" pièces ne repose-t-elle pas dans cette constatation émerveillée de Jack London, qui en 1898 assistait à la première américaine de Cyrano, loin des états d'âme français : "Plusieurs morceaux semblent contenir mes propres pensées, mes propres sentiments."
Cet enregistrement historique de 1955 présente une mise en scène de Pierre Hiegel, interprétée par les comédiens de la Comédie-Française en 1955. Le rôle de Cyrano y est tenu par Jean-Paul Coquelin, petit-fils de Constant Coquelin, premier interprète de Cyrano.
Acte I : Une présentation à l'Hôtel de Bourgogne ;
Acte II : La rôtisserie des poètes ;
Acte III : Le baiser de Roxane ;
Acte IV : Les cadets de Gascogne ;
Acte V : La gazette de Cyrano.