Le monde tel que nous le connaissons disparait peu à peu, les équilibres naturels s'effondrent et les chiffres sont indiscutables : 4 milliards de personnes vivront dans un pays sous stress hydrique en 2025, 840 millions de personnes en situation de faim chronique à l'horizon 2030, la population dans les pays pauvres devrait passer de 5,3 milliards à 7,8 milliards d'habitants d'ici à 2050, 250 millions de réfugiés climatiques envisagés d'ici à 2050 et le GIEC prévoit une augmentation de la température globale de 5°C d'ici à 2100 avec des conséquences catastrophiques et existentielles pour l'humanité. Alors que les rapports de l'époque annonçaient déjà le pire, rien n'a été entrepris au début de ce siècle, pour conjurer ces prévisions. Réchauffement climatique, acidification et hausse du niveau des océans, pollution endémique, explosion démographique, raréfaction des ressources naturelles et énergétiques combinés avec une réduction des productions agricoles, tous ces facteurs vont s'amplifier avec une consommation globale qui va s'emballer et des ressources naturelles, qui vont s'épuiser de plus en plus rapidement. La population mondiale semble peser de plus en plus lourdement sur les ressources naturelles de la planète. Nous serons près de 10 milliards d'habitants dans le monde en 2050. Cela implique de mettre en œuvre des mesures immédiates pour réduire les inégalités et pouvoir subvenir aux besoins vitaux de l'ensemble de la population mondiale. Au-delà des chiffres ou des projections, l'objectif des États est d'accéder ou de se maintenir aux premières loges des instances de régulation de la géopolitique mondiale. Comment interpréter l'évolution de la population mondiale, le réchauffement climatique et la dégradation de l'environnement ? Quelles seront les clés géopolitiques, les enjeux stratégiques des États et les conséquences sur la planète ? Tous ces facteurs de tensions sont intimement liés à l'accès aux ressources naturelles, à l'énergie, à la démographie et à l'environnement. Mais, l'incapacité de penser le monde de manière systémique, l'aveuglement de certains gouvernants à occulter ces problématiques risquent de nous conduire, d'ici 2050, à de grandes catastrophes planétaires.