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Famille, je t’haime : Le Gwen et Le Fur - Tome 18

E-book


Katell Kersalé part explorer la trace de ses ancêtres pour sauver sa fille d'un mal mystérieux...

Katell Kersalé, illustratrice, et sa fille Kathleen, étudiante en Histoire, aiment à se retrouver très souvent dans leur maison familiale de Locronan. La jeune fille, comme sa mère et sa grand-mère à son âge, est atteinte d'alopécie. Or, ni la médecine, ni une psychothérapie entreprise ne peuvent expliquer la chute brutale et traumatisante de ses cheveux...

Marc Grimaud, quant à lui, habite Poulazec, un village de la baie de Douarnenez. Il souffre d'un mal qu'il n'ose avouer.

Ces deux destins se croisent grâce à une psycho-généalogiste et à sa technique thérapeutique somme toute nouvelle, qui prétend que les évènements traumatiques subis par nos ancêtres, les secrets de famille sont marqués dans nos gênes et que notre corps les retranscrit, même des générations plus tard...

Enquêtant donc sur son passé, Katell se rend pour la première fois à Poulazec, à la recherche de ses racines familiales. Elle ne connaît personne dans ce village. Pourtant, quelques vieux habitants semblent effrayés quand ils la voient. Ils la fuient comme si elle était le diable incarné. Pourquoi ?

Ce thriller rondement mené mêle habilement questions génétiques et souvenirs de famille.

EXTRAIT

Kathleen avait remarqué cette disgrâce trois mois auparavant. Tout d’abord, les innombrables cheveux égarés sur sa brosse lorsqu’elle se coiffait. Sur les conseils d’une amie, étudiante en pharmacie, elle les avait comptés un jour. Il n’est pas anormal de perdre cent cheveux quotidiennement, paraît-il. Or, au cours de ce fastidieux pointage des abonnés absents, elle s’était arrêtée bien après le numerus clausus ! Trois cent dix-sept morts au combat, ce matin-là... Ni shampoings traitants ni crèmes miraculeuses n’avaient eu raison de cette débandade.

Lorsque la première tache rose apparut sur son cuir chevelu, ce fut la panique. Prises de sang ordonnées par le dermatologue consulté. Éviction des maladies auto-immunes, causes de l’alopécie chez la femme. Elle n’était ni atteinte d’un lupus érythémateux ni de sclérodermie. Elle n’avait pas non plus la teigne et il lui suffisait de regarder la somptueuse chevelure blond vénitien de sa mère, ou celle, plus modeste, de sa grand-mère pour se rendre compte que la génétique n’y était pour rien. Et lorsque les raisons physiologiques et médicales ont été passées au peigne fin, reste cette fichue explication que l’on brandit hors du fourre-tout : « C’est psychologique, Mademoiselle, vous devriez consulter un spécialiste. L’alopécie peut survenir à la suite d’un traumatisme... »

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Des secrets de famille, qui se dévoilent peu à peu, une histoire passionnante, une enquête digne des meilleurs polars, même s'il ne s'agit pas de meurtres (quoique ...). - Jangelis , Babelio

Ce 18 ème roman de Françoise le Mer est singulier, tant par la finesse de son écriture que par le sujet de son roman ! L'ethnogénéalogie est au cœur du récit ! - Lounard, Babelio

À PROPOS DE L'AUTEURE

Avec seize titres déjà publiés, Françoise Le Mer a su s’imposer comme l’un des auteurs de romans policiers bretons les plus appréciés et les plus lus.

Sa qualité d’écriture et la finesse de ses intrigues, basées sur la psychologie des personnages, alternant descriptions poétiques, dialogues humoristiques, et suspense à couper le souffle, sont régulièrement saluées par la critique.

Née à Douarnenez en 1957, Françoise Le Mer enseigne le français dans le Sud-Finistère et vit à Pouldreuzic.