Le début du tome 2 : « Rien n'est plus pénible pour le cœur de l'homme, que le calme glacial qui succède aux sentiments divers soulevés par une suite rapide d'événements, et la certitude qui enlève en même temps l'espérance et la crainte. Justine n'était plus ! Et moi je vivais ! Le sang circulait librement dans mes veines ; mais mon cœur était oppressé par le désespoir et le remords, dont rien ne pouvait me délivrer. Le sommeil fuyait de mes yeux, j'errais comme un mauvais génie, certain d'avoir causé d'horribles malheurs, et convaincu que j'en préparais de plus horribles encore. »
Traduction : Jules Saladin (1821)
Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k12692565/f4