Une lettre qui arrive avec huit ans de retard. L’espoir fou de retrouver notre grand-père disparu dans des circonstances nébuleuses. Un voyage précipité et quelque peu improvisé.
Max et moi, on était d’accord pour accompagner Mamicha jusqu’au cœur de l’Afrique, sauf que rien ne s’est passé comme on l’avait prévu. Moins d’une semaine après notre départ, on s’est retrouvés fin seuls, en pleine brousse, accompagnés d’un jeune guerrier masaï qui nous servait de guide. Aux côtés de cet étranger, on allait maintenant affronter les pires dangers.
Max bataillait toujours, sauf que maintenant, deux douzaines de guêpes lui bourdonnaient autour. Une alarme s’est déclenchée dans ma tête. L’odeur de musc, d’épices et de bois brûlé nous encerclait de sa fragrance vénéneuse. C’était une attaque en bonne et due forme. J’ai ordonné aux garçons de venir se coller contre moi. Tout de suite. Puis, on a aperçu un essaim voler vers nous, petit nuage sombre et serré qui vrombissait comme un moteur.