Le rêve des États africains, toujours vivant, consistait à atteindre les niveaux de développement de l’Occident. Or, après 40 ans, ils sont encore au stade des compromis : leur développement est géré par des colonies d’étrangers. Soumis à une rhétorique savamment élaborée, le développement des organisations africaines s’essouffle. Les traits culturels, s’ils renforcent la cohésion nationale, sont aussi responsables de la fragilité de structures qui restent impuissantes à repérer les potentiels de développement. Les administrateurs étrangers, de culture occidentale, se doivent de promouvoir une idiogestion des organisations. Une seule recette : apprendre à développer une seconde conscience pour une coopération sans frontières.