La Guerre des Boutons, c’est bien-sûr l’histoire des enfants de Longeverne, Lebrac et son armée, et ceux de Velrans, la troupe de l’Aztec des Gués, qui se livrent une guerre sans merci, à coups de bâtons, de cailloux et surtout de coups de pieds et de poings.
La Guerre des Boutons, c’est aussi une kyrielle de répliques devenues cultes, telles que :
« Les avis c'est comme les trous du cul, chacun le sien ! »
La Guerre des Boutons, c’est un langage fleuri, argotique et drôle.
Mais derrière tout cela, il y a la poésie, la description de la campagne et aussi une extraordinaire maîtrise de la langue française.
Il y a bien sûr ces deux bandes d'enfants mais l’histoire montre avant tout l'enfant confronté à la trilogie dont il doit se défaire : l'école, l'église et la famille.
Et l’on comprend mieux, après l’avoir lu, pourquoi à sa sortie, en 1912, il a tant fait parler de lui !