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La Mythologie comparée avec l’Histoire : TOME I et II

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Cet ebook bénéficie d’une mise en page esthétique optimisée pour la lecture numérique. VERSION INTÉGRALE TOME I ET II

Cet ouvrage de référence est essentiel à la bonne compréhension de la mythologie grecque et romaine dans son ensemble. Une introduction très instructive sur l’idolâtrie à travers l’histoire des peuples débute le tome I. Il est ensuite constitué d’une description des différentes divinités classées par typologie : Ciel (Jupiter, Apollon, Venus,...), Eaux (Océan, Neptune, Protée, ...), Terre (Démogorgon, Pan, Midas, ...), Enfers (Pluton, Cérès, Proserpine, ...), divinités particulières (Comus, Esculape, ...). Le tome II est consacré aux Héros ou Demi-Dieux ainsi qu’à leurs fables et leurs aventures historiques. En conclusion, l’auteur aborde les religions des peuples du Nord (Odin, les Valkyries, Le Loup de Fenris, ...) en s’intéressant notamment aux pratiques druidiques.

Ce livre, très complet tout en étant facile à lire, vous permettra de mieux aborder la mythologie ou l’histoire des Dieux, Demi-Dieux et Héros de l’antiquité païenne.

EXTRAIT : « La vanité fut une des premières sources des fables. On ne trouva point la vérité assez surprenante, assez belle ; on la para d’ornements étrangers ; et l’on crut agrandir les héros en leur supposant des actions qu’ils n’avaient jamais faites. Peut-être même crut-on porter plus puissamment vers la vertu, en proposant de grands exemples imaginaires ; mais on se laissa tellement entraîner par le goût du merveilleux, que l’on finit par ôter aux hommes célèbres tout le mérite qu’ils pouvaient avoir. Par exemple, lorsque Persée tue Méduse, il la surprend pendant son sommeil ; s’il délivre Andromède, il a les ailes de Mercure. Achille est couvert d’armes invulnérables forgées par Vulcain. On alla jusqu’à prodiguer aux héros tous les attributs des dieux. C’est ainsi que la vanité et les autres passions humaines nous aveuglent, et par leurs excès dépassent le but qu’elles veulent atteindre.

Avant que l’usage des lettres fut introduit, les grands événements et les belles actions n’avaient d’autres monuments que la mémoire des hommes, ou tout au plus quelques hiéroglyphes obscurs. La tradition conservait donc le souvenir des grandes actions ; mais l’expérience nous prouve combien il est rare de ne point mêler aux récits les plus simples des circonstances qui les embellissent. Lorsque, par la suite des temps, on a voulu écrire ces actions, on n’a plus trouvé que des traditions confuses ; et, en les consacrant dans les histoires, on a, en quelque sorte, éternisé les fables.

La fausse éloquence et l’envie de louer les morts ont aussi produit des fables. Si l’on composait aujourd’hui l’histoire de la plupart des grands hommes d’après les seuls éloges de leurs panégyristes, on verrait souvent la fable l’emporter sur la vérité. Ces fables cependant étaient d’autant plus dangereuses dans les premiers temps, qu’elles s’unissaient presque toujours à des devoirs religieux ; de sorte qu’une fois admises elles devenaient sacrées, et l’on n’osait plus les combattre. »