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La symbiose mycorhizienne : Une association entre les plantes et les champignons

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A de rares exceptions prĂšs , les plantes vertes terrestres vivent en symbiose — c’est-Ă -dire en association intime, durable et Ă  bĂ©nĂ©fice mutuel — avec des champignons liĂ©s aux racines sous la forme d’organes mixtes appelĂ©s mycorhizes.

Bien connue depuis la fin du XIXĂšme siĂšcle dans les milieux scientifiques, en particulier grĂące aux dĂ©couvertes dĂ©cisives de chercheurs français, la symbiose mycorhizienne, qui fait actuellement l’objet de recherches trĂšs actives dans le monde entier comme en tĂ©moigne une abondante littĂ©rature en langue anglaise, a paradoxalement Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©e en France dans l’enseignement de la biologie et des disciplines agronomiques. Le public, mĂȘme averti, ignore que les vĂ©gĂ©taux sont des entitĂ©s composites dont nombre de performances sont dues Ă  leurs associĂ©s fongiques, et rares sont les professionnels des productions vĂ©gĂ©tales qui intĂšgrent ce fait biologique majeur dans leurs prises de dĂ©cision. Or le virage actuel que prend l’agriculture des pays dĂ©veloppĂ©s, y compris la France, vers une agriculture avec moins d’intrants impose de mobiliser toutes les connaissances pour inventer de nouvelles techniques plus respectueuses de l’environnement : la maĂźtrise de la symbiose mycorhizienne en fait partie.

PremiĂšre synthĂšse approfondie et exhaustive en français sur le sujet, cet ouvrage prĂ©sente les dĂ©couvertes fondamentales les plus rĂ©centes et leurs applications pratiques en agronomie, horticulture, sylviculture et conservation des espaces naturels. La symbiose mycorhizienne est traitĂ©e de façon accessible Ă  tous selon trois points de vue complĂ©mentaires : celui du naturaliste (diversitĂ© et typologie des symbioses mycorhiziennes), celui du biologiste (aspects fonctionnels, Ă©cologiques et Ă©volutifs) et enfin celui de l’agronome (techniques pour maĂźtriser l’effet mycorhize).