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La ville verticale

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L’accroissement de la population mondiale et sa concentration dans les villes conduit à une occupation excessive du sol par les constructions. La petite ville de 30 000 habitants pouvait encore raisonnablement se concevoir jusqu’à maintenant en constructions de 4 à 5 niveaux, mais elle consomme trop de territoire naturel ou agricole. La plus grande ville monocentrique aggrave encore la situation avec le coût de ses réseaux de toutes natures qui croît hors de toute proportion. La ville polycentrique composée de petites villes, où la majorité des biens et des services est produite et consommée localement, permet de maîtriser le coût de ses réseaux. Pour en libérer le sol, il est cependant nécessaire de construire en hauteur.

Les progrès techniques et scientifiques de ces dernières décennies permettent, dès à présent, d’envisager chez nous de très hautes constructions, au même coût global (réseaux compris) que nos constructions actuelles, pour autant qu’elles soient regroupées de manière ordonnée, reliés entre elles par des réseaux portés par des ponts à 40 ou 50 m au-dessus du sol, pour former des petites villes verticales.

Une nouvelle architecture de tours reste à concevoir avec des rues verticales éclairées et ventilées naturellement, offrant des perspectives et ponctuées par des placettes aériennes. Cette architecture peut parfaitement satisfaire les besoins de l’âme et de l’esprit, ainsi que nos sens et nos besoins physiologiques.