À Munich, en 1931, Angela Raubal, 23 ans, est retrouvée morte dans la chambre d’un appartement de Prinzregentenplatz. À côté de son corps inerte, un pistolet Walther. Tout indique un suicide et pousse à classer l’affaire.
Sauf qu’Angela n’est pas n’importe qui. Son oncle et tuteur légal est le leader du Parti national-socialiste des travailleurs, Adolf Hitler, alors en pleine ascension. Les liens troubles qui les unissent font d’ailleurs l’objet de rumeurs.
Détail troublant : l’arme qui a tué Angela appartient à Hitler.
Entre pressions politiques, peur du scandale et secrets sulfureux, cet événement, s’il éclatait au grand jour, pourrait mettre un terme à la carrière d’Hitler. Et faire du commissaire Sauer, chargé de l’enquête, un témoin très gênant.
Dans une République de Weimar moribonde, secouée par les présages de la tragédie nazie, Fabiano Massimi déploie un roman fascinant, basé sur une histoire vraie et méconnue, mêlant avec brio documents d’archives et fiction.
Eric
12/12/2024
Un roman historique qui tient en haleine tout du long. Merci pour cette pépite
Aude
8/4/2024
Munich 1931, Angela Raubal, 23 ans, est retrouvée morte dans l’appartement qu’elle partage avec son oncle, qui n’est autre que Adolf Hitler, leader du parti national-socialiste. Le Commissaire Sauer est chargé de l’enquête. Celle-ci semble vite bouclée, le suicide étant confirmé par le légiste, mais Sauer a des doutes… de petites choses le chiffonnent. Accompagné de son collègue Foster, une enquête sous haute tension commence durant laquelle les deux hommes seront confrontés aux « amis » de l’oncle Alfi. La grande Histoire dans un roman. Tous les personnages de « L’ange de Munich » ont existé, y compris celui d’Angela Raubal dite Geli, nièce d’Hitler retrouvée morte le 18 septembre 1931 à Munich. Suicide ou non ? Que s’est-il passé dans cet appartement ? Quelles étaient les relations exactes de Geli avec Hitler ? De nombreux articles de presse ont été écrits sur le sujet que je vous conseille vivement d’aller lire après avoir terminé l’écoute du roman. Personnellement, je ne savais rien de ce « fait divers » et c’est en tapant Angela Raubal sur internet que je me suis aperçue que le roman de Fabiano Massimi partait de cette réalité pour construire son roman noir historique. J’ai eu quelques appréhensions… Pour avoir déjà écouté plusieurs livres audio, il m’apparaît que suivre une enquête policière, ou écouter un thriller à tiroirs avec de nombreux personnages est plus difficile que d’écouter un récit contemporain. Ici, les difficultés sont accrues puisque nous sommes en Allemagne, que le nom des rues est en allemand, et tout ce qui gravite autour de cet « ange de Munich » demande, de fait, plus de concentration. Une fois les premières barrières passées, grâce aussi à la voix du narrateur qui accroche l’auditeur, j’ai pu m’immerger dans ce récit passionnant narrant ce décès, mais aussi prendre la mesure des grands personnages de l’Histoire qui ont contribué à l’accession d’Hitler au pouvoir. On trouve ici de « petites confidences entre amis » sur la personnalité d’Hitler, ses habitudes, son caractère, ses relations avec les femmes. Un grand travail de recherche a été effectué (vous trouverez toute la bibliographie utilisée par l’auteur dans la version papier ainsi qu’une photographie de Geli) ce qui contribue incontestablement à offrir ce réalisme de la vie munichoise, de la situation politique dans le pays en 1931, de la difficulté des enquêteurs confrontés à un personnage qui changera drastiquement l’histoire de l’Allemagne et qui est déjà craint. « L’ange de Munich » est aussi une façon de rendre hommage à la vie de Geli, cette jeune fille dans la fleur de l’âge oubliée et/ou inconnue de beaucoup. Le mélange réalité historique et fiction est très bien dosé et fonctionne particulièrement bien. Puisqu’il s’agit ici d’une lecture audio, je me dois de vous parler du lecteur Nicolas Matthys. Sa voix grave donne de la profondeur au texte. Il parvient à offrir une certaine tonalité dramatique lorsque les enquêteurs découvrent des incohérences dans l’enquête et réussit à adoucir ses inflexions lorsqu’il évoque Geli. Entre gravité et douceur, il joue diablement bien avec les aspérités du texte. L’ambiance du roman est rehaussée par cette voix, parfois inquiétante afin que le lecteur puisse appréhender tous les enjeux de la situation, parfois rassérénante quand la pression redescend et ouvre les portes de la vie privée et intime des deux enquêteurs. Nicolas Matthys a tout à fait senti ce qu’il devait mettre de lui dans sa diction, la cadence qu’il devait utiliser pour captiver son auditoire et rendre l’écoute captivante. Pour un roman de ce calibre, il peut être intéressant de prendre des notes ou de surligner des phrases, chose que j’aime faire afin de garder en mémoire des passages marquants. Si vous le tentez en version audio, peut-être pourriez-vous envisager de lire quelques chapitres en parallèle ? Par manque de temps, cela n’a pas été possible pour moi, mais je suis sûre que l’association des deux apporte un supplément d’âme.
Elodie
2/4/2024
Génial, addictif … on ne peut clairement pas lâcher cette histoire, on a BESOIN de savoir!
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