En 1838, l'organisation criminelle des Habits Noirs court un grand danger. Un jeune procureur, Remy d'Arx, s'est mis en tête de démanteler la bande de malfrats qui répand la terreur sur Paris. Malgré les compétences et la ténacité du procureur, le colonel Bozzo-Corona, chef des Habits Noirs, a un plan pour se débarrasser de lui: utiliser une arme secrète et infaillible, capable de tuer sans laisser de trace...
Le quatrième opus des «Habits Noirs» et sa suite, «Maman Leo», racontent cette lutte entre justice et crime, entre Remy d'Arx et Bozzo-Corona.
Paul Féval (1816-1887) est un écrivain français né à Rennes, dans une famille chrétienne. Au collège, alors que la période des troubles révolutionnaires s'installe en 1816, Paul se montre monarchiste. Il est renvoyé, et passe la fin de son collège chez son oncle en campagne, où l'on parle de batailles sanglantes et de conspiration – séjour qui l'influencera profondément dans ses écrits. Il s'oriente vers le droit puis la banque, mais ce n'est pas pour lui. Il préfère amplement le monde de la littérature. Là, on le dirige vers un milieu catholique et royaliste. Il publie son premier texte en 1841 dans «La Revue de Paris», et est peu à peu remarqué pour ses talents. En 1843 sort «Les Mystères de Londres», en roman-feuilleton, et connaît un succès immédiat. Il s'empresse alors de rédiger trois autres parties qu’il continue jusqu'en 1844. Écrivain très engagé politiquement, il décide tout de même de rester parfois neutre. Ainsi, il s'illustre dans tous les genres à succès de l'époque : roman de cape et d’épée («Le Bossu»), 1857 mystère urbain, récits bretons («La première aventure de Corentin Quimper», 1876) ou le récit fantastique («La Vampire », 1865).