« Einstein et Bohr se rencontrent en mai 1920, Einstein est immédiatement séduit par le physicien danois. Dès 1925, plusieurs physiciens comprennent que la physique du monde microscopique est arrivée à la croisée des chemins : soit elle parvient à retrouver le cadre d’interprétation de la physique classique, qui n’attribue pas de rôle fondamental à l’opération de mesure, soit elle le quitte définitivement. Ehrenfest, lui, a une intuition : il devine que cette grande affaire de l’interprétation de la physique quantique se jouera entre ces deux « monstres » physiciens que sont Einstein et Bohr. Et c’est effectivement ce qui va arriver… » Étienne KLEIN
Deux vents théoriques ont soufflés au XXe siècle ébranlant les fondations de ce que l’on nomme aujourd’hui la «physique classique », celui de la théorie de la relativité d’Einstein et celui de la physique quantique, initiée par Max Planck. Celle-ci, considérée par le béotien comme inaccessible à la compréhension commune et requérant un formalisme mathématique savant, vous est aujourd’hui exposée par l’un des plus éminents hommes de sciences contemporains, Étienne Klein. Pour ce faire, il fait sien le célèbre vers de Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément ». Claude COLOMBINI FRÉMEAUX