À Paris, on dit qu'un certain Concini convoite le trône d'Henri IV. On parle aussi du jeune Jehan le Brave, un truand capable de pourfendre ses adversaires d'un tour de rapière, et de sa relation avec Bertille de Saugis, l'héritière légitime du trône. Mais on dit surtout que Jehan pourrait être le fils perdu du chevalier de Pardaillan, né du ventre même de Fausta, et qu'il combat en secret quiconque souhaite la mort de Bertille...
Le style picaresque et épique de Michel Zévaco traverse chaque page de ce roman de cape et d'épée. Les combats à l'épée équivalent aux drames politiques, et les haines sont à la hauteur des amours brûlants. La suite dans « Le Trésor de Fausta ».
Combattant hors-pair, inflexible et intelligent, Pardaillan est un héro d'exception. Il n'abandonne jamais face au danger, sait user de son épée quand il le faut, et défend toujours les bonnes causes. Tel est le personnage principal d'une série intemporelle ; un héro dont chaque génération éprouve le besoin.
En digne successeur d'Alexandre Dumas, Michel Zévaco offre dix tomes remarquables, partagés en cinq cycles. Romans de cape et d'épée riches en péripéties, mais aussi coulisses de l'Histoire et fresques des convictions libertaires de son auteur, la série est encore aujourd'hui une épopée à ne pas manquer.
Michel Zévaco (1860-1918) est un écrivain et journaliste né en Corse, connu pour ses romans feuilletons de cape et d'épée. Attiré par la littérature, il devient secrétaire de rédaction dans un journal révolutionnaire dirigé par Jules Roques. Il se fait rapidement connaître comme étant anarchiste. Suite à ses propos considérés par l’État comme virulents, il est condamné à la prison plusieurs fois dans sa carrière journalistique. En 1900 il devient écrivain à part entière. Il débute avec le roman-feuilleton « Borgia ! » publié dans le journal de Jean Jaurès, puis devient feuilletoniste attitré de « Le Matin » aux côtés de « Gaston Leroux », dans lequel il publie ses romans les plus populaires dont « Le Capitan » et la série des « Pardaillan ».