La Terre, dans cinq milliard dâannĂ©es.
InondĂ©e par les puissants rayons dâun Soleil sur le point dâexploser, elle est devenue une jungle omniprĂ©sente dont les lianes sâĂ©tendent jusquâĂ la Lune en une singuliĂšre toile dâaraignĂ©e tissĂ©e par les Travertoises, ces immenses arachnides vĂ©gĂ©taux de dizaines de mĂštres de diamĂštre capables de voyager dans lâespace. Au fil des millĂ©naires, en effet, notre satellite a ralenti sa course et surplombe dĂ©sormais toujours la mĂȘme face de la Terre.
Gren et sa compagne, Yattmur, ultimes descendants de la race humaine, parcourent cette jungle, dâun monde Ă lâautre, Ă la recherche de leurs semblables, mais aussi de quelque chose qui ressemblerait Ă lâAncien Temps...
Le Monde vert, un des classiques incontestés de la science-fiction, a obtenu le prix Hugo en 1961.
Anonymous
9/23/2020
Une histoire absolument magnifique ! L'auteur nous livre une vision du futur de la Terre particuliĂšrement originale, loin de ce dont on a l'habitude. Ici, pas de technologies futuristes, de voyages stellaires ou d'extraterrestres. Mais un futur Vert sous un soleil implacable, un futur oĂč la vĂ©gĂ©tation est devenue aussi vivante et dangereuse que les espĂšces animales disparues. Mais le soleil Ă©clairant toujours la mĂȘme face de notre planĂšte, on dĂ©couvrira aussi quelles espĂšces se cachent dans le crĂ©puscule et dans la nuit Ă©ternels... Brian Aldiss nous dĂ©crit ce monde et ses habitants avec une telle profusion de dĂ©tails que les images nous viennent directement. Il m'est arrivĂ© de relire 2 ou 3 fois certains passages, certaines descriptions, afin d'avoir l'image la plus prĂ©cise possible. PubliĂ© en 1961, ce classique de SF n'a pas pris une ride. Son auteur est, Ă mon avis, l'un des plus douĂ© de sa gĂ©nĂ©ration. Au final, ce roman est l'un de ceux qui vous restent en tĂȘte aprĂšs l'avoir refermĂ©, le genre auquel on repense avant de s'endormir...