Paru en 1914 et 1915, The eternal Lover et Sweetheart Primeval sont deux courts romans préhistoriques se passant sur le domaine de Lord Greystoke en Afrique équatoriale (hors Cycle de Tarzan). La première édition en français paraît en 1992 et 1993.
En visite chez Lord Greystoke avec son frère Barney, Victoria Custer vit une étrange aventure : elle est la réincarnation de Nat-ul, une femme d’il y a cent mille ans, et revoit constamment dans ses rêves Nû, un homme de son époque dont elle est amoureuse. Or, préservé dans une grotte par une longue léthargie, Nû se réveille à notre époque et part à la recherche de sa tribu. Chez Lord Greystoke, il reconnaît Nat-ul qu’il sauve d’un lion mais, blessé par un coup de feu, il s’enfuit vers sa grotte où Victoria le rejoint et le soigne. Elle disparaît, capturée par des négriers arabes de passage. Nû est soigné chez Lord Greystoke. Emmenant le chien Terkoz, il s’enfuit alors à la recherche de Victoria, retrouve ses ravisseurs et l’en délivre. Le couple décide de s’enfoncer dans la jungle, espérant distancer Barney et ses amis, pour vivre loin de la civilisation... Dans le deuxième roman, Victoria revit sa précédente incarnation, celle où elle a perdu Nû pour la première fois. Enlevée par un rapace géant, capturée par la tribu des Constructeurs de bateaux, elle finira par être sauvée par Nû à qui elle est promise. Mais comme tous les habitants des âges farouches, ils seront les jouets d’une nature aveugle et sans pitié...
Edgar Rice Burroughs, né à Chicago (1875-1950), est connu aujourd’hui comme le créateur des aventures de Tarzan. Tout comme les œuvres de science-fiction de ce grand précurseur dans le genre planet opera (Cycle de Mars, de Vénus, de la Lune, de Pellucidar), ses romans hors cycle mérite amplement d’être redécouverts.
Un parfait et passionnant roman préhistorique, une rareté à redécouvrir absolument...
