"Lorsque la dernière plaque, la plus à droite, a été retirée, un nom est apparu, gravé à la pointe en lettres majuscules dans le crépi grège : ANDRÉ CHAIX. Le R d’André, à mieux regarder, est une grande minuscule. Lorsque l’on déjeune dans cette cour, au frais, à l’ombre du grand platane, on distingue à peine les lettres. Je doute que le crépi, qui s’est ici et là détaché de la pierre, ait été repris jamais. Je me suis habitué à ce nom sur le mur, et j’ai fini par l’oublier.”
Charles Berling s’empare avec talent de ce récit poignant et lumineux, et révèle le destin tragique et fulgurant d’André Chaix, jeune résistant tué pendant l’Occupation.
Couverture : © Anacr comité Drôme provençale