En promenade à cheval, sur le plateau de Pen-Houarn, Mademoiselle Andrée, fille du comte de Trescalan, entend son chien hurler. Elle se rapproche et aperçoit un pêcheur en train de mettre une volée au fidèle, mais belliqueux canidé, sous prétexte qu’il s’est attaqué au corniaud de l’inconnu.
Mademoiselle de Trescalan ne supporte pas qu’un vil manant touche à son cher animal et prend le jeune homme de haut. Mais elle se trouve déconcertée quand celui-ci, maître de ses nerfs, fait preuve d’une attitude, d’un langage et d’un charisme démontrant une certaine éducation et, surtout, un sacré caractère.
Dans le pays, l’individu est connu sous le sobriquet de Pen-Houarn. Ce surnom lui va d’autant mieux qu’il lui vient de la bicoque achetée sur le plateau du même nom et du fait que Pen-Houarn signifie « Tête de fer ».
Mais qui peut bien être cet étrange marin vivant avec un vieillard centenaire et n’ayant pour seul moyen de subsistance que la pêche ?