La chaleur est pesante, suffocante, insupportable. La soif est permanente et la famine guette. Et si, dans la chaleur étouffante les têtes des croisés tombent sous le sabre des Turcs, les cités arabes tombent elles aussi, sous les boulets que lancent les catapultes des croisés.
Dans la tourmente des combats, Mahaut est capturée par le sultan Kijid Arslan qui, de cette façon, monnaye la libération de ses deux jeunes fils, prisonniers des croisés.
En attendant l’issue de ces deux prises d’otages qui ébranlent les deux camps, et avant que la citadelle d’Antioche ne tombe, ce sont celles de Nicée, de Dorylée, d’Héraclée et d’Iconium qui sombrent.
Plus la croisade avance, et moins les barons et seigneurs peuvent cacher leur soif de conquêtes et de gloire. Des tensions apparaissent, avivées par la dureté des combats. Pour eux, il n’est plus question de respecter les engagements pris à l’égard de l’empereur de Constantinople.
Cependant la route est encore longue avant d’atteindre Jérusalem et, si les Turcs reculent, ce n’est pas sans résister.