À l’aube de ses 43 ans, déterminée à retrouver l’intensité qui manque à sa vie, G. entreprend un voyage au Népal et l’ascension du tour des Annapurnas. Un rêve. Ce long périple et les angoisses qu’il génère seront les déclencheurs d’un retour sur sa vie, marquée par la bipolarité diagnostiquée tardivement.
Le récit fait alterner le journal de voyage et les carnets d’une jeune femme tourmentée, ceux-ci éclairant celui-là .
Elle atteint son but, le sommet du trek, consciente du chemin qu’elle a fait et des deuils qu’elle doit accepter.
« Je marche pour chaque jour perdu en dépression ; je marche pour me réconcilier avec mon histoire ; je marche pour la beauté du monde que mes yeux n’arrivaient pas à percevoir ; je marche pour tous ceux qui souffrent de cette maladie sournoise ; je marche avec derrière les années perdues à jamais, mais devant, des décennies de possibilités. Je marche et je marcherai sans relâche. »