Plus que jamais auparavant, il est difficile d’être gravement malade — et encore plus de mourir. De nos jours, nous traitons efficacement la maladie mais négligeons souvent les priorités des malades eux-mêmes. Résultat: trop d’Américains souffrent inutilement et meurent dans de pénibles conditions. Cette crise nous affecte tous — et constitue un défi éthique et social fondamental à notre époque. Nous avons la chance de vivre plus longtemps que toutes les générations qui nous ont précédés. Mais tous les avantages d’une médecine sophistiquée n’ont pourtant pas permis de rendre immortelle ne serait-ce qu’une seule personne. Les gens deviennent parfois les victimes de la guerre à tout prix contre la maladie. Même si la grande majorité des gens souhaitent passer leurs derniers jours à la maison, par exemple, la plupart des Américains décèdent dans des centres de soins de longue durée, des hôpitaux et des USI (unités de soins intensifs) — le plus souvent dans la peur et la souffrance. Mourir est difficile mais pas à ce point.