De quoi les mamans se plaignent-elles encore?
Elles ont leurs groupes Facebook do it yourself, où elles peuvent échanger des trucs de couture et de fabrication de vêtements pour enfants. Elles ont une foule de modèles Instagram à suivre : de jeunes mères toutes plus magnifiques et heureuses les unes que les autres, et qui ne demandent qu’à être imitées. Elles ont accès à d’innombrables guides sur la parentalité. Le calendrier de vaccination de leur enfant leur est presque fourni sur un plateau d’argent!
Et puis il y a la grand-mère, la voisine et les clients de l’épicerie, inépuisables sources de bons conseils et de rappels à l’ordre pour la maman qui déposerait par mégarde un savon parfumé dans son panier. Sans parler des papas 2.0, qui savent faire fonctionner le lave-vaisselle et la machine à laver, en plus d’avoir accès à plusieurs semaines de congé de paternité! On ne va tout de même pas les blâmer si une surcharge de travail les empêche de prendre ces semaines. Et la difficulté à trouver une place en garderie : n’est-ce pas une autre belle occasion de se rapprocher de sa progéniture?
On nous le répète sans arrêt : nous vivons une période dorée pour la condition féminine, à plus forte raison encore en ce qui concerne les nouvelles mères.
Si maman trouve qu’elle en a trop sur les épaules, elle n’a qu’à en parler à son psy, non?