Après sept ans d’absence, tante Rose et la vieille maison familiale sur l’île m’attendaient, inchangées. Les seules nouveautés, je croyais les avoir apportées avec moi du Canada : Sabine, et notre petite fille Ermeline.
Deux femmes - inconnues - m’attendaient aussi, à l’autre bout de l’île.
Je rencontrai la première fortuitement, au cours d’une promenade. L’autre parut plus tard. Elles se ressemblaient mais prétendirent d’abord ne pas se connaître. Je fus étonné, puis intrigué. Je les revis. Le vide, même heureux, des vacances, incline à se pencher sur les mystères qui se présentent Quand je compris, il était déjà bien trop tard pour reculer.