Cet ouvrage s’assigne pour principale mission de donner à voir la richesse éthique et la variété formelle de l’oeuvre de Joseph Kessel dans l’analyse de ses thèmes guerriers, et dont « l’homo kesselianus » constitue la plus parfaite illustration. Il entend également rendre à l’oeuvre de Joseph Kessel sa juste place dans le champ de la littérature mondiale, vraisemblablement aux côtés de Joseph Conrad (Nostromo, 1904), Somerset Maugham (Servitude humaine, 1915), et Graham Greene (L’agent secret, 1939). Formé à l’école du journalisme, Kessel en a retenu l’art de captiver son lecteur. Romancier de la condition humaine, Kessel a toute sa place parmi les écrivains à la mitraillette qui tiennent ensemble l’action, la littérature et la morale.