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Marche de Rakoczy à Saint-Avold

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Le 2 février 2013, Nicolas Rakoczy, l’ex-président de la République, a été enlevé pendant son jogging, alors qu’il s’était caché dans les buissons, pour assouvir un besoin bien naturel. Ses deux gardes du corps, qui l’attendaient sur le chemin, ont été mis hors de combat. Les recherches sur place ne donnent rien. Le préfet prend la direction des opérations, secondé par la commissaire Ottaviani et son équipe. Les ravisseurs peuvent-être des terroristes islamistes, des rivaux politiques jaloux de droite comme de gauche, des extrémistes de gauche anticapitalistes, ou des ouvriers métallurgistes au chômage désespérés et déterminés, exaspérés par les promesses non tenues, et sans aucune perspective d’avenir, voire même des membres de la famille proche. La presse, qui n’a rien à dire sur cet événement, doit spéculer et faire preuve d’invention pour profiter pleinement de la situation. Les politiques de droite comme de gauche vont s’investir. Les socialistes, qui craignent que des ouvriers ou des syndicalistes ne soient mêlés à l’enlèvement, ne veulent pas renouveler les erreurs du Front populaire, et devoir punir des prolétaires. Ils chargent un détective, Antoine Cossu, descendant d’immigrés sardes, de retrouver l’ex-président, s’il est encore en vie, et de régler l’affaire en douceur. Les dirigeants du parti de l’ex-président, eux, ne veulent pas faire de lui un héros, d’autant moins qu’il a signalé son intention de revenir, ce qui les gênerait dans leurs ambitions. Ses investigations l’amèneront à Saint-Avold et dans cette Lorraine sidérurgique si mise à mal au cours des dernières années.