Rue Chaptal. Presque au coin de la rue Blanche, Ă droite en venant de Notre-Dame de Lorette. Une grille monumentale sur une cour pavĂ©e, menant au rĂ©fectoire de la pension L... A main droite, une petite porte donnant accĂšs Ă l'intĂ©rieur de l'Ă©tablissement, aux cĂŽtĂ©s de laquelle, accrochĂ©s, deux panneaux noirs portaient en lettres d'or les sciences et arts divers enseignĂ©s dans l'Ă©tablissement. Un immense mur avec des dĂ©fenses interminablement longues, en lourds caractĂšres officiels Ă demi effacĂ©s par les intempĂ©ries, d'afficher et de dĂ©poser des ordures, en vertu de telles et telles lois de telles annĂ©es dĂ©jĂ trĂšs anciennes, et, derriĂšre, le dĂ©passant d'Ă peu prĂšs un mĂštre et demi, les constructions basses des Ă©tudes et des dortoirs. Tout cela disparu depuis cinq ou six ans pour faire place, bien entendu, Ă de belles maisons de rapport Ă des trente-six Ă©tages au-dessus de l'entresol. C'Ă©tait lĂ qu'il y a trop longtemps je commençais mes «âŻĂ©tudesâŻÂ» aprĂšs avoir achevĂ© d'apprendre Ă lire, Ă Ă©crire --- et Ă compter (mal) dans une petite classe Ă©lĂ©mentaire