je ne peux plus quâaimer les hommes grisonnants, les corps qui respirent la vie vĂ©cue, la recherche de la vie et la fuite devant la mort. Je les aime quand ils respirent fort, quand ils crient lorsquâils mâinondent, la force de leur bassin, la fĂ©brilitĂ© de leur cĆur, le premier cri peut ĂȘtre le dernier, le mien aussi. Un ami me disait quâil se rĂ©veillait en sueur quand il imaginait que sa jeune femme ouvrait les yeux Ă ses cĂŽtĂ©s et quâil serait froid. Nous avons presque fait lâamour, je lâaurais tuĂ© par amitiĂ© et par haine, par rancune envers vous. La belle femme aux cheveux gris et au visage aristocratique, fragile, se retourne.