Quand les Français racontent que, la nuit, tous les chats sont gris, les Slovènes jugent que ce sont les vaches qui sont noires ; quand il nous manque une case, il manque une vis aux Espagnols, un peu de cuisson aux Britanniques et des tasses dans le placard aux Allemands.
Dans l'esprit de la chronique « Espèces d'idiomes » publiée par Muriel Gilbert à l'été 2014 dans Le Monde, ce livre est un tour du monde léger façon bout-de-ficelle et selle-de-cheval d'idiotisme en idiotisme, une balade gourmande au milieu de ces particularismes intraduisibles qui font le sel de la conversation et le génie des langues.