Le Bénin, terre sacrée du vadoun, source des origines pour beaucoup... quel secret y attend notre héros ?
RÉSUMÉ
Jamais je ne me serais attendu à me rendre, en ce mois de Décembre 1999, dans un pays inconnu, sur les traces de mes origines, de mes racines.
Me voici donc à Ouidah, au Bénin, terre riche d’histoires, de légendes et du passé de mes ancêtres. Ce que j’y découvre est alors bien au-dessus de toutes mes attentes.
Laissez-moi vous raconter mon aventure, ce Noël unique, ce Noël pas comme les autres...
EXTRAIT
Cela ne faisait qu’une semaine que je connaissais mes origines et j’étais déjà sur place. Le Bénin — anciennement, le Dahomey —, terre de mes ancêtres, petit pays francophone bien ancré sur la côte Atlantique de l’Afrique de l’Ouest, entre le Togo et le Nigéria. Mon arbre généalogique m’orientait vers la ville de Ouidah, berceau de la religion vodoun qui, je dois l’avouer, m’a toujours effrayé.
Quand j’ai d’ailleurs annoncé à ma cousine que je m’y rendais pendant deux semaines, sa première réaction fut d’éclater en sanglots, persuadée que je serais tué par la magie noire ! J’ai moi aussi eu peur au départ, mais j’ai finalement choisi de prendre le risque. Ce n’est qu’une fois plongé dans la chaleur accablante de l’aéroport de Cotonou que j’ai réalisé que nous étions le 15 décembre, que je fêterais Noël dans ce pays que je ne connaissais pas, entouré d’inconnus — et que, au vu de ma bonne étoile légendaire, j’avais déjà eu une chance incroyable que l’avion ne se crashe pas.
Quoi qu’il en soit, j’étais sur place et ce n’était pas le moment de se défiler. Une fois les formalités de douane et de contrôle d’identité passées, je fonçai vers mon hôtel pour organiser mon voyage vers Ouidah. Heureusement, on m’avait mis en contact avec un certain monsieur Agossou, qui m’accompagnerait dans ce périple. Je n’étais donc pas seul. Mais pour combien de temps encore ?