À l’heure actuelle, nous sommes exposés à l’équivalent de 34 gigaoctets de données par jour—c’est cinq fois plus qu’en 1986. Comme nos neurones ne peuvent analyser que 120 bits par seconde (ce qui revient à écouter deux
personnes parler en même temps), nous distinguons de moins en moins bien le futile de l’utile. Tout ce travail cérébral nous laisse fatigués et distraits, plus prompts à perdre nos clés, à oublier un mot de passe, à rater un rendez-vous ou à vivre l'épuisement professionnel.
Daniel J. Levitin est professeur en neurosciences du comportement à l’Université McGill. Dans The Organized Mind, il se penche sur les manières dont le cerveau humain a appris à traiter et à organiser l’information.
Tenter d’entrainer notre paresseuse matière grise à mieux répondre au déluge de données ne sert à rien, affirme-t-il. Il est préférable d’adapter notre environnement extérieur pour profiter davantage de ce que notre cerveau fait déjà très bien. Résumé.