« Seule une femme peut et doit se lire dans plusieurs directions. Seule, comme seule une femme peut ĂȘtre seule, face Ă son irrĂ©ductible singularitĂ©, seule face au dĂ©fi inlassable que constitue la maternitĂ© (biologique ou/et cĂ©rĂ©brale) en chacune, seule encore dans le crĂ©ation, dans ce qu'elle a Ă dire, elle, et nulle autre qu'elle, Ă la place de nulle autre, loin des meutes et de tous les communautarismes. C'est dire que LA femme n'existe pas, et qu'il faut sans cesse articuler le fĂ©minin Ă la fĂ©minitĂ© qui Ă©chappe et excĂšde les poncifs Ă l'Ćuvre sitĂŽt qu'on se prend Ă penser Ă la condition des femmes. »
Marie-Christine Navarro, France Culture