« J'ai tout d'abord eu envie de faire un film sur le cinĂ©ma, sur ce processus mystĂ©rieux et ce qu'on appelle (Ă tort) diriger un film ou des acteurs. On ne dirige pas un film : on le fait. J'ai eu envie de faire ce film Ă cause de la prolifĂ©ration des « making off » destinĂ©s Ă faire croire que le mystĂšre du tournage est ainsi dĂ©voilĂ©. Lorsque les « making off » ne dĂ©voilent que la futilitĂ© des films, l'apparence du tournage. Le cĆur en reste secret. Comme le cĆur du volcan. C'est le moment de lâĂpreuve, celui oĂč la peur est la mĂȘme pour chacun - acteur ou metteur en scĂšne - et qu'Ă ce moment-lĂ le tournage devient un huis-clos inviolable. C'est ce huis-clos, le sujet de « ScĂšnes intimes ». » Catherine Breillat