Max du Veuzit (1876-1952)
"â Toc, toc !
Sans lever les yeux de dessus son tricot, Marie Jousserand, dame de compagnie en cette riche demeure, jeta de sa voix nette un Entrez retentissant.
Une jeune femme de chambre pénétra dans la piÚce.
â Câest moi, mademoiselle, fit-elle, un peu intimidĂ©e.
â Ah ! te voilĂ , CĂ©line ! Eh bien, es-tu contente dâĂȘtre ici ? La place nâest pas trop fatigante, elle est bien rĂ©tribuĂ©e. Si tu sais ĂȘtre sĂ©rieuse et dĂ©vouĂ©e, te voilĂ tranquille sur le sort des tiens.
â Oh ! oui ! Et je fais des projets ; on dit que Mlle FrĂ©monde est trĂšs bonne.
â Elle est exquise pour qui sait la comprendre.
â Et câest pourquoi jâai osĂ© venir vous trouver, mademoiselle. Vous avez Ă©tĂ© trĂšs gĂ©nĂ©reuse pour mes parents et grĂące Ă vous je suis entrĂ©e ici. Je voudrais que vous nâayez jamais Ă regretter ce que vous avez fait pour moi.
La dame regarda la jeune fille."
Romance.
Claude Frémonde, jeune millionnaire, a toujours été habituée à faire ce qu'elle désire. Pas une larme ne devait couler de ses yeux. Son nouveau projet est d'acheter un mari correspondant à ses critÚres.... Son choix tombe sur l'avocat Didier Valencourt, sans clients et désargenté. Sera-t-il un mari de premier choix ?