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Notre-Dame de Paris

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Notre-Dame de Paris relĂšve du genre du roman historique, qui est Ă  la mode au dĂ©but du XIXe siĂšcle, de mĂȘme que la pĂ©riode du Moyen Âge qui suscite un intĂ©rĂȘt nouveau de la part des Ă©crivains et des poĂštes Ă  partir des annĂ©es 1820, sous l'impulsion d'auteurs comme Chateaubriand ou Madame de StaĂ«l. Mais Victor Hugo ne se considĂšre pas comme tenu de respecter la vĂ©ritĂ© historique Ă  tout prix et n'hĂ©site pas Ă  modifier le dĂ©tail des faits et Ă  resserrer l'intrigue pour faire mieux ressortir le caractĂšre de personnages historiques comme Louis XI ou pour mettre en avant sa vision de l'Histoire. Au moment de sa parution, le roman de Hugo reçoit dans la presse française des critiques en majoritĂ© Ă©logieuses. L'avis le plus sĂ©vĂšre est celui du romancier HonorĂ© de Balzac, qui Ă©crit Ă  Berthoud le 19 mars 183115 : « Je viens de lire Notre-Dame — ce n'est pas de M. Victor Hugo auteur de quelques bonnes odes, c'est de M. Hugo auteur d’Hernani — deux belles scĂšnes, trois mots, le tout invraisemblable, deux descriptions, la belle et la bĂȘte, et un dĂ©luge de mauvais goĂ»t — une fable sans possibilitĂ© et par-dessus tout un ouvrage ennuyeux, vide, plein de prĂ©tention architecturale — voilĂ  oĂč nous mĂšne l'amour-propre excessif. » 6 janvier 1482, jour de fĂȘte des fous. Dans la grande salle du palais de justice, on reprĂ©sente un mystĂšre du poĂšte Gringoire ; sur le parvis danse la bohĂ©mienne EsmĂ©ralda. Le sonneur de Notre dame, le hideux Quasimodo essaie de l'enlever sur l'ordre de l'archidiacre Claude Frollo, mais elle est sauvĂ©e par le beau capitaine Phoebus de Chateaupers ...