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Les Mohicans de Paris 2

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Comment, lors du Mardi Gras de 1827, trois compĂšres (Jean Robert le poĂšte, Ludovic le mĂ©decin et PĂ©trus le peintre) font la connaissance de Monsieur Salvator, de son Ă©tat commissionnaire rue aux Fers et bien plus que cela. Comment ils favorisent les amours du sympathique musicien Justin, et ne nĂ©gligent pas les leurs propres. Comment nos hĂ©ros (sans oublier le chien Roland) dĂ©couvrent la vĂ©ritĂ© sur l'horrible assassinat, en 1820, de la famille Tardieu. Comment , au service de la Charbonnerie, ils mĂšnent la vie dure aux sbires du roi Charles X, et en particulier au policier Jackal (qui ressemble fort Ă  Vidocq, et qui n'a pas tort de rĂ©pĂ©ter en toute affaire « Cherchez la femme ! »). Comment Salvator rĂšgle de vieux comptes avec l'exĂ©crable famille des marquis de Valgeneuse. Comment l'histoire finit par des chansons, et mĂȘme par un opĂ©ra. Tout cela, et bien plus, s'entremĂȘle et se tient parfaitement, avec (entre autres), dans leurs propres rĂŽles, Chateaubriand, La Fayette et NapolĂ©on II. Extrait : - Que de fois, dit CarmĂ©lite, je suis descendue, au milieu de l'obscuritĂ©, n'entendant pas le bruit de mes pas, mais entendant celui de mon cƓur ! Tenez, voilĂ  l'allĂ©e que je suivais, et souvent, pendant l'Ă©tĂ© -- quand vous dormiez, les persiennes fermĂ©es, mais la fenĂȘtre ouverte --, lĂ©gĂšre comme une ombre, je venais coller mon oreille aux volets pour Ă©couter votre souffle. Presque toujours, votre sommeil Ă©tait agitĂ© par quelque mauvais songe, et, moi, alors, les bras tendus, la poitrine haletante, j'Ă©tais prĂȘte Ă  vous dire : « Ouvre-moi, Colomban ! je suis l'ange des rĂȘves roses ! » Dites-moi ce qui troublait votre sommeil, mon bel ami.