Loi numĂ©ro un : les humains et les vĂ©gĂ©taux dont nous avons appris que leurs gĂ©nomes se diffĂ©renciaient Ă peine partagent le mĂȘme besoin d'une terre nourriciĂšre. Loi numĂ©ro deux : d'une terre trop maigre, trop sĂšche ou trop caillouteuse on ne retire que des sujets malingres, affaiblis, qui rĂ©clament des soins particuliers sans lesquels il faut craindre de les voir s'Ă©tioler. Loi numĂ©ro trois : lesdits sujets rĂ©sistent mal aux attaques extĂ©rieures. Loi numĂ©ro quatre : les maux qui les accablent font un bruit infernal qu'ils sont les seuls Ă entendre. Leur cĆur, leur systĂšme nerveux mal construits rĂ©vĂšlent d'inquiĂ©tantes fragilitĂ©s. Loi numĂ©ro cinq : ceci est une loi gĂ©nĂ©rale qui ne souffre guĂšre d'exception et dont l'intemporalitĂ© est certaine.