Les romans de Bernard Marcoux sont depuis toujours habitĂ©s par des femmes : Ăve, BĂ©atrice, Marie, Chantal, Odile, toutes modernes, libres, autonomes.
Voici, avec un septiĂšme roman, La Mandragore, une autre histoire de femmes : Olga, Charlotte, Nathalie, Agathe, de la mĂȘme trempe, inĂ©vitablement blessĂ©es, nĂ©anmoins courageuses, tenaces, vibrantes,
toujours du cÎté de la vie.
Le dĂ©but de La Mandragore est comme un prologue, un vestibule, oĂč le lecteur fait la connaissance de trois personnages. Puis, un
fait divers met lâhistoire en branle : un prĂ©sentateur de nouvelles de Radio-Canada est enlevĂ©, et un deuxiĂšme, et un troisiĂšme. Par qui ?
Pourquoi ?
La Mandragore, mĂȘlant intrigue policiĂšre, art, littĂ©rature, amour et mort, vous emmĂšnera jusquâaux Ăles-de-la-Madeleine (Serait-ce la paradis ? se demandent certains personnages). Elle vous racontera
cet instant dâune ancienne vie, qui tient quelquefois dans un seul mot, et les occasions que le destin nous offre parfois de le revivre, de lui donner une autre couleur, une autre vibration, un autre sens, pour
rĂ©tablir ainsi lâharmonie et recrĂ©er le bonheur.